Arduino est un circuit imprimé en matériel libre : les plans de la carte sont publiés sous licence libre. Cependant certains composants qui le composent ne sont pas sous licence libre (le microprocesseur principal par exemple).
On appelle Arduino l’ensemble composant le circuit imprimé (qui est en fait une platine d’expérimentations), et le microprocesseur ATmega.
Le microprocesseur d’un Arduino (le ATmega) peut être facilement programmé pour lui faire faire toutes sortes de choses. En effet, l’Arduino embarque tout un ensemble d’entrées/sorties, très utiles pour y connecter des capteurs, moteurs, relais et autres.
Arduino fonctionne en 3.3 et 5V. Un modèle classique (uno/duemilanove) embarque entre autres un ATmega328P, 32 ko de mémoire flash (la mémoire de ‘stockage’), 14 E/S numériques (dont 6 avec PWM) et 6 entrées analogiques. Ces E/S sont accessibles par des connecteurs femelle simples situés sur la carte. Il existe d’ailleurs une multitude de ‘cartes-fille’ destinées à être ’empilées’ directement sur la carte Arduino.
Un Arduino est programmé à l’aide du langage C++. Une application java libre et multiplateformes permet d’éditer facilement le code. La connexion au PC se fait le plus souvent par l’intermédiaire d’un câble USB servant à créer une liaison série avec l’Arduino.
Il existe toute une famille de cartes Arduino officielles commercialisées, leur nombre se monte actuellement à 13. Arduino étant libre, il existe également tout un ensemble de clones compatibles. Il est même possible d’obtenir et utiliser le microcontrolleur ATmega nu, afin de l’intégrer directement dans un montage.
De part sa simplicité de programmation et ses nombreuses entrées/sorties analogiques et numériques, Arduino est la plateforme idéale pour les montages de domotique et robotique.
Cet article fait partie d’une série de petits guides concernant Arduino. Le sommaire se trouve ici.