… ou presque…
A Hardware-Libre, nous avons décidé de vous faire une série d’articles sur le sujet de l’impression 3D. Nous tenterons de couvrir un maximum d’aspects de cette technologie tout au long du temps à travers de petits billets réguliers.
Nous commençons donc la série avec un peu d’humour.
Les fans de Star Trek connaissent tous le synthétiseur moléculaire, mais pour les autres, cet appareil sert à stocker et recréer des objets à une résolution moléculaire.
On peut trouver par exemple un synthétiseur dans le vaisseau Enterprise, où il est utilisé pour préparer instantanément n’importe quel plat parmi des milliers disponibles en mémoire. Ce synthétiseur utilise une suspension de particules organiques stériles comme matières premières, cette matière brute étant progressivement transformée en nourriture par une succession de modifications quantiques… C’est complexe le XXIIème siècle…
Cent cinquante ans plus tôt, on ne manipule pas encore des molécules au niveau quantique (quoique !), mais l’idée fait déjà son chemin : un constructeur propose une imprimante 3D étudiée spécialement pour la confection de plats cuisinés. La machine, dénommée « Foodini », pourrait permettre de tout préparer, du chocolat aux raviolis en passant par des pizzas.
En pratique, on charge des capsules remplies d’ingrédients dans l’imprimante, comme dans une cafetière. L’utilisateur dispose d’un grand écran tactile en façade, lui permettant de faire son choix. La machine s’occupe alors de préparer le plat choisi, en imprimant la nourriture par couches successives, comme la plupart des imprimantes 3D.
Le constructeur, Natural Machines, suggère déjà aux parents d’utiliser l’appareil pour préparer des mets ayant la forme d’animaux, ou explique comment imprimer un message personnalisé sur un gâteau… Le fabricant espère percer dans nos cuisines, mais également dans le secteur de la restauration (qui a dit « même pas peur » dans le fond de la classe ?).
Cependant, Foodini comporte encore une sérieuse limitation : elle ne permet pas de cuire la nourriture…
La machine devrait être disponible à environ 1000€ (835£) d’ici la mi-2014.
Quand on vous dit qu’on peut imprimer presque n’importe quoi en bonne qualité…
3 réflexions au sujet de « Le synthétiseur moléculaire de Star Trek : une réalité… »